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ta plume est toujours au top très cher tibo, quel plaisir de te lire!!! profites a fond de ton aventure, et tr
Par Sarah, le 29.01.2012
toujours vivant ?!
Par gaëtan, le 28.01.2012
wouahahaha ha ha !!!! trop bon, du thiébeau en pleine ascendance :)
j'ai beaucoup aimé l'histoire du pq, l'ide
Par lauri, le 25.02.2011
tu dois avoir un don pour les dialogues...
Par gaëtan, le 03.02.2011
hihihi merci pour ce savoureux dialogue avec dieu...
Par gaëtan, le 03.02.2011
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Date de création : 23.12.2010
Dernière mise à jour :
28.04.2012
22 articles
Jour 14 –Vendredi 31/12
Au réveil, cette dernière journée sur Pondi me laisse déjà un gout déplaisant dans le fond de la gorge, ou alors un animal est venu mourir dans ma bouche pendant la nuit, j’hésite.
Tout ca pour dire que je déteste les au revoir et les sensations que cela procure mais bon on n’a rien sans rien, et la journée ne fait que commencer.
Je pars corriger les exams à la boulangerie, au final des résultats plutôt satisfaisants et quelques élèves qui se démarquent légèrement des autres. Au vu des copies je pense que le niveau de fraude est très faible, dommage pour la cuillère à pamplemousse.
Je retourne chez Adecom une fois toutes les copies corrigées et notées. Certains des étudiants sont arrivés habillés sur leur 31. Apparemment ils prennent à cœur la remise des certificats et des notes, je vais donc faire aussi l’effort de mettre une chemise en lieu et place de mes tshirts, d’autant que je sens qu’il va y avoir une séance photo au finish.
Je finalise en vitesse un rapport pour Perumal sur le travail effectué, quelques informations utiles et on passe à la séance de remise des certificats suivi de la remise des résultats d’exams.
Moment très touchant car chaque etudiant se présente et indique ce qu’il a tiré de cette formation d’un point de vue compétences techniques et humain, sur mon travail et ma pédagogie. On aurait dit le concours du premier qui fait rougir ou pleurer le prof, mais cela n’a pas marché, j’ai gardé cet air détaché bien qu’intérieurement c’était la guerre émotionnelle :
-Le cerveau : Coupez l’accès aux glandes lacrymales ! Right now !
-Neurone #1 : vite passes l’info !!!!
-Neurone #202838 : vite passes l’info !!!!
-Glande lacrymale œil gauche : fuck ! on les fout ou toutes ces larmes !
-Glande lacrymale droite : perso j’ai fais un bassin avec, mis 3 canards 1 barque, c’est de toute beauté !
-Glande lacrymale œil gauche : boulet ! Je suis au bord de l’explosion !
-Glande lacrymale droite : balances ca à la vessie !
-Glande lacrymale œil gauche : ouais bravo, appelles d’abord Ferdinand de Lesseps pour qu’il nous file les plans du canal de Suez, on improvisera un chemin.
Une fois tous les étudiants passés et la gérante d’Adecom s’étant exprimée (Perumal n’ayant pas pu venir, son père s’étant fracassé une épaule en scooter…sans permis ni assurance, il avait un peu de gestion à faire le bougre. Bon courage !) ce fut à mon tour de m’exprimer et de dire tout ce que j’avais vu, appris, transmis, apprécié en quelques minutes.
S’ensuivit une remise de cadeaux et la séance photo (bien joué le coup de la chemise) ou j’ai improvisé également quelques pas de danses avec eux. Moment très sympa qui me faisait oublier mon départ dans les heures qui suivaient.
On a continué nos discussions pendant le déjeuner, finish vers 14h, taxi prévu pour 15h. Les élèves me proposent alors d’aller visiter un train stationné en gare de Pondichery et dédié à Sœur Teresa…décidément cette mission tourne à la propagande religieuse. Mais étant donné ce qu’elle a fait pour ce pays et dans sa vie, peu importe la religion associée, il fallait juste être sacrément motivée pour faire ce qu’elle a fait. D’ailleurs j’en ai eu la larmette(fallait bien que le barrage pète à un moment) car les photos étaient juste sublimes de vérité. Quand le mot dévotion prend toute sa consistance.
Retour chez Adecom, finish de mon sac de pèlerin, et go dans le taxi après avoir fait les adieux de rigueur dans cette rue, cette ville ou je ne remettrai surement pas les tongues…sait on jamais.
C’est sur le chemin de retour vers l’aéroport que l’on commence à prendre conscience de ce que l’on vient de réaliser, de l’apport commun de connaissances que cela a engendré. Mais également de ce besoin de retourner dans ma réalité, occultée pendant ces 2 semaines, et de ce crève cœur de quitter celle-ci.
Le trajet vers Madras fut l’occasion de shooter a gogo pléthores de plaines, rizières, palmiers, troupeaux de gnous/vaches et de découvrir des paysages sur lesquels je n’avais pas encore posé l’objectif…etant donné que j’avais fais l’aller de nuit et les yeux clafis de fatigue.
Halte d’1h dans une ville à mi chemin de Madras dont j’ai oublié le nom ,car plus de 3 syllabes, et réputée pour ces tailleurs de pierre et ces temples. On part donc s’enfoncer avec mon ami Rodrigo le taxi driver dans les méandres de la ville pour trouver un spot près des temples. Ce naze se gare juste devant des tailleurs de pierre….autant dire que c’est même pas la peine de la repérer à la couleur au retour.
Temples très sympas mais rien à voir avec le style des autres temples que l’on rencontre dans les villes. Style plus ancien, architecture plus dépouillée, pas de couleurs, et nombres d’animaux chimériques gravés à même la pierre…du bien beau travail. Clap clap !
Quelques shoots de chèvres et de couchers de soleil plus tard on retourne avec Rodrigo prendre un thé et décollage vers Madras.
Looooongue route jusqu'à l’aéroport avec notamment Rodrigo qui m’a fait le coup du pissou ET le coup de la panne en plein bouchon d’entrée dans Madras. Ouverture du capot, arrosage abondant du moteur à l’eau claire, x allers/retour a patte pour aller remplir sa bouteille je ne sais ou…20 min plus tard on reprend la route, ou plutôt on se repositionne dans le bouchon musical, cul à cul, klaxonnant avec le sourire…je commence a fatiguer sévère. 3h plus tard je me jette à l’aéroport après avoir remercié Rodrigo.
La grosse blague de l’aéroport lorsque je présente mon billet : ‘Ach Nein ! Fotre Fol est à 4h du matin…et la c’est 21h. Faut revenir entre minuit et 1H du mat. Impossible de rentrer dans l’aéroport’
Et Fuck ! Donc je grignote un bout dans un restau ou ma CB qui devait remarcher….ben ne marchait plus. Après 10min à batailler et à me demander si j’allais devoir faire la plonge, la CB a bien voulu fonctionner.
De la je hèle un taxi, lui demande ou les jeuns font la tawa pour le réveillon du jour de l’an, il me répond la plage, je dis Banco !
Quelle ne fut pas ma surprise et ma perplexité 30min plus de tard lorsque je me suis apercu que ce qu’ils appellent la fete chez eux, ben chez nous on appelle ca une boum, et encore !
-95% de mecs (ou sont les feeeeeemmes ???)
-On remplace l’alcool par de l’eau et des jus de fruit (précurseur du champomy comme quoi sans alcool la fete est plus folle ?)
-On remplace les jeux d’alcool par des jeux d’écoliers (roulades dans le sable, jouer au chat avec des masques ridicules sur la tête, souffler dans des trompettes comme des marmules…surement le manque des bruits de klaxon)
Donc une fois les minuits dépassés je me suis pas super attardé, le temps de prendre quelques photos sur le trajet de retour. Note pour plus tard et à l’attention de tous : si vous voulez vous faire des potes, il suffit de sortir un appareil photo, ca a le même effet sur les indiens que les miettes de pain avec les pigeons ou les iphone sur les pickpockets à Paris.
Arrivée vers 1h30 à l’aéroport, cette fois ci ils me laissent passer. Une queue pas croyable à l’enregistrement et au service immigration qui me fait patienter 1 bonne heure. Finish dans un fauteuil après avoir oublié mon passeport dans un magasin duty free et une partie de mes affaires sur un des tapis de sécurité (trop la confiance, d'ailleurs dédicace à Mat : il y a maintenant un briquet Tamariu dans l'aeroport de Madras) à taper mes mémoires indiennes et autres souvenirs de Pondichery. Moment d'horreur à 3h et 22 minutes exactement : je remplace mes tongues par des converse...Nooooooooooooooonnnn!!!! Ensuite mon vol fut aux antipodes du vol aller. Pas de retard, roncage pendant 7h sur 10h de vol. Escale au poil à Londres et retour sur la planète Hoth (anciennement Paris) avec sa neige et son froid omniprésent qui m’ont ramené à la réalité…douche froide. Arrivé chez moi en début d’aprem le samedi, déposage des sacs…fin de l’épisode congés solidarité mais réflexion latente déjà en cours pour le prochain.
2011 ? 2012 ? Asie ? Afrique ? On va laisser murir ce nouveau projet tout doucement et laisser les ingrédients qui ont créé le premier se mélanger et en faire un nouveau tout aussi bon !
tu dois avoir un don pour les dialogues...
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